Le projet Grive de Bicknell: Les travaux
Les travaux réalisés par le Service canadien de la faune et ses partenaires visent à comprendre les relations entre la Grive de Bicknell et son habitat.
Après avoir été capturées, les grives sont marquées avec des bagues de couleur et des émetteurs radio. Le suivi de ces oiseaux, couplé à la caractérisation de leur habitat, permettra une meilleure compréhension des mouvements et de l’organisation sociale de l’espèce.
Ces connaissances permettront par la suite de guider les intervenants en milieu forestier vers des pratiques harmonisant la conservation de la Grive de Bicknell et l’utilisation durable de nos forêts.
Le projet en photos
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La Grive de Bicknell : la famille reconstituée moderne
Nos observations sur la Grive de Bicknell au Québec nous indiquent que dans l’ensemble, plus d’un mâle contribuent à l’alimentation des jeunes d’une même couvée. Et si cela n’était pas assez, nous avons également observé le même mâle s’acquitter de cette tâche auprès de deux nichées différentes et ce, en alternance. Comme quoi les familles modernes n’ont rien inventées.
Ce comportement social chez les oiseaux est plutôt inhabituel, du moins selon nos connaissances actuelles. S’il y a partage et collégialité dans la paternité comportementale, qu’en est-il de la paternité génétique? Les analyses génétiques réalisées à partir d’une goutte de sang prélevés chez les adultes et les jeunes, indiquent qu’il n’y a pas nécessairement correspondance entre les mâles nourrisseurs et les géniteurs. Un mâle peut ne pas être le «père» des oisillons qu’il nourrit, comme il peut contribuer que partiellement à l’alimentation d’une nichée, mais en étant le géniteur de plus d’un des oisillons. A l’instar de la paternité comportementale, la paternité génétique d’une nichée est multiple.
Source : Québec Oiseaux
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